S'ouvrir au monde

Maison de la Région Languedoc-Roussillon à New-York

Dès 1978, Georges Frêche annonce la mondialisation « le monde change et notre monde, à nous, il va devenir planétaire » (mars 1978).

 

Et dire que les politiques qui nous gouvernent n’intègreront l’idée de la mondialisation que trente ans plus tard !

Dès 1979, le regard de Georges Frêche porte celui de sa ville vers la Chine : Montpellier sera la première ville du monde occidental à obtenir l’autorisation du gouvernement chinois d’entrer en jumelage avec Chengdu, capitale du bassin rouge (1982). Georges Frêche a usé de ses anciennes relations avec les plus grandes autorités de la Chine, au nom d’un passé reconnu de militant pro-chinois dans les années 65 (cf international). Pour les chinois comme pour Georges Frêche, Chengdu n’est pas le fruit du hasard. Chengdu est une métropole économique importante d’où sont originaires la plupart des gouvernants Chinois du moment.

 

Inlassablement ensuite, Georges Frêche parcourt le monde, aux côtés des universitaires, des responsables économiques, des chefs d’entreprises.

 

Il signe des accords de coopération, ramène des contrats, décroche des implantations dont l’un des plus beaux fleurons sont ceux de DELL à Montpellier ou du GCIAR en agronomie.

Arrivé à la Région, inventeur de cette idée exceptionnelle d’une marque « Sud de France », il crée des maisons de la Région à Shanghai, Londres, New-York et Bruxelles, véritables représentations permanentes de savoir-faire régionaux et plate-forme de lancement pour les exportateurs locaux.

 

En un peu plus de trente ans, Georges Frêche a toujours fait de l’économie sa priorité : « Sans elle, rien n’est possible », aimait-il à rappeler.

 

Interrogé en 2007, sur son principal motif de fierté dans son bilan montpelliérain Georges Frêche répond sans ambage : « avoir réussi à créer plus de trente mille emplois en vingt-cinq ans, c’était le plus difficile et c’est le moins visible ». Un combat au quotidien où la stratégie, la conviction et la persuasion sont des indispensables. Et Georges Frêche n’en était pas dépourvu !

Pendant 30 ans, Montpellier et la Région recevront toutes les marques d’une reconnaissance nationale et internationale : les prix du dynamisme économique et de la création d’emplois, attribués par les grandes revues économiques se succèdent en 1986, 1989, 1992, 1998, 2007….

Mais, travailleur inlassable, Georges Frêche retournait immédiatement à la tâche : « Je pense à tous ceux qui souffrent de ne pas avoir un travail, à tous ceux qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes dans leurs études et qui souhaitent trouver leur place parmi nous, sur cette terre bénie des dieux : le Languedoc-Roussillon ».