A chaque projet, son combat

Le Zénith Sud

Mais ce ne fut jamais un long fleuve tranquille.

 

Toutes ces réalisations ont suscité passions et débats mais aussi oppositions, obstructions.

Ouvrant le premier local associatif attribué à la représentation gay de Montpellier, Georges Frêche est braqué par un homme armé d’un revolver. 

Lançant les travaux de piétonisation de la Comédie, Georges Frêche est menacé par un commerçant brandissant une hache. 

Le Zénith, deuxième grande salle de concert réalisée en France, fera l’objet d’attaques infondées sur son coût et sa rentabilité. 

Le Corum sera l’objet de batailles juridiques incessantes et infondées. 

Antigone se heurtera à l’obstruction des ministères parisiens. 

La source du Lez, réservoir naturel pour approvisionner en eau pure la population, devra faire face à l’opposition de scientifiques mal intentionnés et de communes périphériques repliées sur leur pré carré.

La 1ère ligne du tramway éveillera les égocentrismes de quelques intérêts personnels et la ringardise de l’opposition.

Odysseum aurait du signer la mort du commerce du centre ville !

Même l’art contemporain, danse, musique, arts plastiques, déclenchera les ires et rires de certains. Souvenons-nous, 1986 : l’aménagement du Grand M par François Morellet.

 

Pour Georges Frêche, il y avait un temps pour la discussion et un temps pour la décision.

 

Il a su écouter et revenir parfois en arrière (décharge d’ordures ménagères au Mas Dieu au titre de l’Agglomération, parking souterrain sous la place de la Canourgue au titre de la Ville, Septimanie au titre de la Région).

Mais il a su aussi décider et porter à leur terme l’ensemble de ses autres projets. Et aujourd’hui, trouverions-nous quelqu’un pour les remettre en cause ?

Cette volonté, cette pugnacité, Georges Frêche ne s’en est jamais départi.

Fort de l’approbation d’une large partie de la population, il réalisera ce qui lui paraissait nécessaire pour développer la métropole régionale.

 
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