La démocratie locale

Concertation sur le ligne 2 du tramway - mai 2001

Parce que l’image du « bulldozer », du tribun, de l’homme d’action, du visionnaire a trop souvent été associée à Georges Frêche, il est un terrain où l’on ne s’attend peut-être pas naturellement à le croiser, celui de la démocratie.

 

Pourtant, pétri du « demos » grec, Georges Frêche confiait, paraphrasant Confucius, « la démocratie naît des fleurs semées ».

Georges Frêche était un vrai démocrate, un homme qui aimait « se ressourcer » comme il disait, auprès de ceux qui connaissent le mieux les situations qu’ils vivent, un leader qui savait déléguer, écouter ses élus et ses collaborateurs.

 

A la Ville de Montpellier, à l’Agglomération, à la Région Languedoc-Roussillon, son action témoigne d’un vrai souci démocratique.

 

Plus encore, Maire et Président, il saura faire de ses territoires d’élection et de réélection, des terrains d’expérimentation sociale.

« Informer les Montpelliérains, établir le dialogue entre les citoyens et les élus, favoriser partout la concertation : lorsque ces quelques idées de base sont mises en pratique, c’est que quelque chose est changé dans la ville…

Depuis mars nous sommes au travail, les premières réalisations ouvrent la voie à une approche différente des problèmes, à une gestion qui se fait avec vous. Beaucoup de travail reste à faire. La voie que nous avons choisie n’est pas forcément la plus facile, mais c’est à coup sûr, la plus exaltante et la plus ouverte, d’autant plus sûr que nous la parcourons ensemble » (Premier éditorial, Montpellier Notre Ville, décembre 1977).

Avec Georges Frêche, les actes donnaient sens à la parole. Montpellier fut un véritable creuset de la démocratie locale, expérimentant tous azimuts, encrant profondément la réalité sociale dans le processus décisionnel et innovant à l’échelon national en un temps où peu de voix s’exprimaient, à gauche comme à droite sur le sujet.

 
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