La démocratie participative avant la lettre
Durant toute sa vie politique, Georges Frêche n’eut de cesse de créer des lieux où puissent s’exprimer et se développer la vie citoyenne : Maison de la démocratie, Maison des syndicats, Maison Régionale des sports…
De même, il rechercha en permanence à garder contact avec les citoyens et les usagers du service public.
« Montpellier au quotidien » avec sa commission dédiée réunissait tous les mois élus municipaux et représentants des comités de quartiers.
Un service municipal, portant cette dénomination, avait en charge le suivi et la bonne exécution des décisions adoptées ainsi que l’écoute, 24h sur 24h, par numéro vert, des doléances des habitants et la réponse qui leur était apportée sur la prise en compte de leurs appels.
Dans ce domaine de la proximité et de l’écoute, l’exigence de qualité de Georges Frêche n’avait d’égale que le soin qu’il apportait à la réalisation des grands projets.
Pour paraître plus difficile à l’échelon régional, l’exigence était la même : création des comités de ligne pour les usagers du TER (Transport Express Régional), pour la recherche (création du Comité Arago : 80 responsables chargés d’analyser en amont la pertinence des dossiers soumis au Conseil Régional), observatoire Régional du Handicap, comité consultatif des proviseurs de lycées, comité de coordination régionale de l’emploi et de la formation professionnelle, collectif livre et lecture publique, collectif théâtre, conférence régionale du sport, conférence régionale de la santé, conseil régional de la jeunesse, comité consultatif de lutte contre les discriminations, comité consultatif d’organisations professionnelles agricoles, comité portuaire des ports de Sète et Port la Nouvelle, conférence territoriale, conseil des réserves naturelles et des parcs naturels régionaux, observatoire régional du risque inondation, comité régional d’évaluation des aides aux entreprises…
Enfin deux derniers exemples particulièrement significatifs qui illustrent la pratique démocratique de Georges Frêche sur la ville de Montpellier.
La concertation budgétaire dans les quartiers : chaque année, Georges Frêche, avec son équipe et ses fonctionnaires allait à la rencontre des citoyens dans dix réunions de quartiers, ouvertes à tous et particulièrement suivies.
Dans un exercice de démocratie directe particulièrement exigeant, Georges Frêche laissait une libre expression à la salle pour exprimer les attentes du quartier. Et Georges Frêche décidait immédiatement du rejet de la proposition ou de sa mise à l’étude (mais avec un rendu de réponse favorable ou défavorable par écrit avec une date d’inscription, en cas de réponse favorable, de l’année de mise à exécution).
Aucune ville de plus de 100 000 habitants n’expérimenta un tel processus. Il perdura tout au long des 5 mandats municipaux.
Montpellier Grand Cœur : Georges Frêche fit le constat d’une évolution sociologique et urbaine du centre ville qui retrouvait un flux positif démographique avec l’apport de populations exprimant des besoins nouveaux en matière de vie sociale, de petite enfance, de transports, de circulation et d’urbanisme.
Créant une commission municipale et un service dédiés, il instaura une participation permanente et concertée avec les habitants sur les nécessaires évolutions des services publics ainsi que des approches municipales pour ce secteur considéré.
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