« Ce sont les chefs d’entreprises qui créent la richesse »
« Moi, les chefs d’entreprises je les considère, car ce sont eux qui osent, qui risquent et qui investissent et souvent ils le font avec leur propre argent », ainsi s’exprimait Georges Frêche.
« Et quand une entreprise vient me voir pour s’implanter, je lui déroule le tapis rouge » ajoutait-il, assuré de son petit succès auprès d’un auditoire conquis.
Mais ce n’était pas que des mots.
En cas d’installation sur Montpellier, les services municipaux et districaux avaient pour instruction de « se mettre en quatre » pour loger les salariés, leur trouver des places dans les écoles ou dans les crèches pour leurs enfants, etc.
Georges Frêche l’a toujours su. Dans cette concurrence acharnée entre les territoires, le nerf de la guerre c’est l’argent, « l’essence du moteur » selon son expression.
Il pressentait les difficultés que le système financier ou du moins la spéculation financière, générerait au détriment de l’économie réelle et il entreprit une refonte complète des modes d’accompagnement financiers au service des entreprises.
Tâche amorcée au sein de l’Agglomération, par un intérêt permanent à l’évolution de la société de financement régionale, la Soridec, puis de manière plus étendue à la Région.
Georges Frêche a ainsi décidé de mettre en place une chaîne financière cohérente et complète au service des entreprises, dans lesquelles la forte recapitalisation de la Soridec et la mise en œuvre de « Jeremie » témoignaient de sa pleine compréhension des nécessités du monde économique.
Autre exemple de son savoir-faire dans l’économie, lorsqu’IBM, premier employeur de Montpellier connaît les pires difficultés de son histoire en 1993 et supprime les deux tiers de ses postes. Apportant son soutien matériel aux salariés, il refuse néanmoins de manifester, estimant d’une part que la position d’IBM, arrêtée aux Etats-Unis, ne changera en rien, d’autre part, que l’image de Montpellier serait dégradée et ne permettrait plus alors d’attirer de nouvelles entreprises créatrices d’emplois. Quelques années plus tard, l’implantation à Montpellier, de l’autre géant de l’informatique américaine, DELL, lui donne raison.
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