Jeunesse et formation
L’enfance, l’éducation et la formation influencent grandement le parcours d’un adulte. C’est le cas pour Georges Frêche qui connu un destin exceptionnel.
C'est à Puylaurens que nait Georges Frêche, le 9 juillet 1938.
Il est le fils unique d’un officier Joseph Frêche et de Marie-Jeanne Commenges, institutrice de l’école laïque, formée par l’Ecole normale, et qui épousait les idées socialistes et vénérait Jean Jaurès.
Dans pratiquement tous ses ouvrages, Georges Frêche évoque sa famille et son enfance qui marqueront toute sa vie.
« Quand mon père est parti à la guerre, j’avais un an.
Fils de paysan, homme simple, très intelligent, sans autre formation que celle de l’école primaire de Saint Girons, en Ariège, d’où sa famille était originaire, il s’était engagé très jeune dans l’armée.
Si la guerre n’avait pas éclaté il aurait peut-être terminé sa carrière avec le grade d’adjudant. Comme beaucoup d’autres soldats, il a été fait prisonnier en 1940, s’est évadé, a rejoint la Résistance et le corps franc Pommiès qui était un maquis militaire actif dans le Gers.
Puis, il a combattu dans la Première Armée Française au cours de la campagne d’Allemagne. Au bout de quinze ans, devenu le capitaine Frêche, il a pris sa retraite de l’armée. »
La profonde admiration qu’il porte à son père « a toujours guidé mes pas » confie-t-il.
« Mon père gaulliste de la première heure, avant de devenir socialiste, avait le sens de la justice, de l’honneur et m’a inculqué l’esprit de résistance. Il a quitté l’armée pour ne pas partir en Indochine. Il me disait : Je ne me suis pas battu pour libérer la France des Allemands et combattre les Vietnamiens qui veulent se libérer des Français ». (1)
(1) : Georges Frêche, la France ligotée - éd Belfond 1990
L'enfance >> |