L'enfance

Le père absent, ce sont sa mère et sa grand-mère qui l’élèveront.

 

« J’avais un an quand mon père est parti à la guerre et quatorze ans quand il est rentré définitivement à la maison que nous habitions à Pechbonnieu, près de Toulouse. » (1)

Marie-Jeanne Frêche

« J’étais tout pour ma mère. J’étais au centre du monde », disait-il « Pour être aimé, je fus aimé. Un roi avec des droits certes, mais surtout des devoirs. »

« Etre le meilleur en tout, par exemple était une obligation. Je devais être le premier partout. Quand je n’étais que second, elle m‘engueulait. Quand elle me disait : Tu es second, elle me le disait avec un de ces mépris… »

Marie-Jeanne, institutrice, lui donne le goût de la lecture, de l’histoire, une passion qu’il gardera toute sa vie.

Les résultats sont au rendez-vous. Georges Frêche dévore les livres et cumule les prix d’excellence.

« J’ai toujours su que Georges ferait quelque chose d’important », confie Marie-Jeanne Frêche à l’hebdomadaire La Gazette, avant de disparaître en 2002.

 

(1)  : Georges Frêche, la France ligotée -  éd Belfond 1990

 
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