Le sport vecteur d'excellence
Il faudra attendre 1980 pour que Montpellier remporte son premier trophée, la coupe de France… corporative avec l’équipe de football des municipaux. Mieux vaut en sourire !
Montpellier, désert sportif, avant que ne commence la grande saga du sport d’élite montpelliérain.
Présent sur tous les terrains de jeux, Georges Frêche sera le premier supporter de ces nouveaux clubs montpelliérains, leur apportant un soutien continu et sans faille. Fidèle aux associations, de nombreux dirigeants tout aussi fidèles accompagneront Georges Frêche tout au long de ses mandats.
Aucun ne mérite d’être exclu de ce palmarès.
Saluons néanmoins ceux qui l’ont côtoyé durant leur présidence à la tête de leur club : Louis Nicollin, bien sûr, au football, Jean-Paul Lacombe et Robert Molines, indissociables face au palmarès du handball, Gérard Maurice pour le basket, Yves Jarrousse pour la natation... et bien d’autres dans les clubs plus modestes et dont le mérite et l'engagement sont tout aussi exceptionnels.
Rappelons-nous, le MHSC européen dès 1988 ou encore en 2010, la coupe de France en 1990, le Montpellier Handball et ses titres nationaux et son titre de champion d’Europe des clubs (2003) et la finale du Top 14 en Rugby (2011)….
Oui tout cela nous le devons à la volonté de Georges Frêche. Chaque week-end il était présent dans les tribunes et souvent dans les vestiaires pour soutenir nos équipes.
Ses rires, ses coups de gueule rodent encore sur nos visages ou dans nos oreilles.
Sans doute, ce sont là les échos assourdis d’une histoire qui fut aussi la nôtre, celle de milliers de supporters qui ont pour passion le sport.
La méthode Frêche ? Aider la formation tout d’abord. Dès 1982, il installe celle du club de football sur le domaine municipal de Grammont. Ensuite, viendront ceux du handball, du rugby… et ensuite tous ceux des grands clubs de la Région, de Nîmes à Perpignan.
Aider financièrement ces clubs : « le sport mérite autant que la culture » disait-il.
Tous ces efforts, impulsés par Georges Frêche et construits pas à pas à partir d’une programmation rigoureuse, dotés de moyens humains et financiers, permirent aux clubs de se structurer, de se fixer des objectifs ambitieux, soutenus qu’ils étaient par toute une population réunie autour de cette passion commune.
Très vite, lors des années 1980/1990, toutes les disciplines sportives poussées par une ferveur inégalée, rejoignaient l’élite amateur ou professionnel selon les disciplines.
Aucune ville française ne comptera autant de clubs parmi l’élite du sport français.
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