Culture
En décembre 1976, le journal Le Monde titrait : « A Montpellier la culture bat son plein : toute la ville joue au loto ».
Lorsque Georges Frêche accède à la Mairie de Montpellier, en 1977, la culture reste à inventer dans une ville au passé pourtant riche mais qui ne compte guère qu’un théâtre municipal et un orphéon communal. Chaque été, sans animation, la cité se meurt et se vide de ses étudiants, comme de ses habitants qui partent vers les plages.
En l’espace de 30 ans, et avec une ténacité remarquable, Georges Frêche va hisser la ville au niveau des grandes cités de culture en la dotant d’équipements et de festivals renommés et progressivement diffuser cet élan culturel par la création de la commission extra municipale de la culture dès 1981, dans ses rues, ses alentours puis sur l’ensemble de l’agglomération et de la région.
La conviction de Georges Frêche et la réussite de Montpellier reposent sur cette idée qu’il faut miser sur la matière grise pour renouer avec la prospérité.
Et le nouveau Maire actionne un levier dont nul ne soupçonnait la formidable efficacité, en liant l’essor de sa ville au développement culturel.
Sa méthode est faite de rencontres et il attendra avec patience de trouver à chaque fois la bonne personne pour le bon projet de développement. Elle est ensuite très simple mais redoutablement efficace : il installe tour à tour, dans chaque domaine qu’il investit, l’homme ou la femme qu’il a choisi(e), aux commandes d’une institution culturelle et lui apporte son plein soutien dans ses projets.
C’est un système de confiance et de détermination, dans lequel il n’hésite pas à investir… ou à trancher.