Favoriser la vie associative
Georges Frêche considérait la vie associative comme un maillon essentiel de l’expression de la démocratie et de l’action solidaire.
En 1977, les associations ne disposaient d’aucun des moyens nécessaires à leur développement : ni locaux, ni supports informatiques, ni lieux d’expression, ni aide minimale de fonctionnement…
Condition première du « Mieux vivre ensemble » porté par Georges Frêche, les associations vont connaître sous ses divers mandats, un profond épanouissement.
L’hébergement tout d’abord : dès mars 1978, la municipalité tient ses promesses. Sur les 15 premières années (1977-1992), 540 associations se verront attribuer un local leur permettant ainsi de tenir leurs permanences, leurs réunions et leurs assemblées.
Les moyens financiers : sur la même période (1977-1992) le budget consacré aux associations est multiplié par 130, passant de 52 000 € à 6,6 millions d’€.
Dès 1980, Montpellier crée une première nationale : la Foire aux Associations dans les jardins du Peyrou qui deviendra ensuite l’Antigone des Associations.
Cette initiative a essaimé sur l’ensemble du territoire national. Elle est toujours organisée chaque année à Montpellier et a pu réunir en 2011 encore près de 1500 associations par un dimanche de septembre.
L’Antigone des Associations s’accompagnait d’Etats Généraux des Associations et d’un journal « Ass-Média » qui, dès 1981, permettait aux associations de faire connaître leur objet et les actions proposées.
Des offices municipaux des sports, de la culture, créés en novembre 1978 permettaient en outre la rencontre des dirigeants associatifs et des élus municipaux.
Enfin, le développement des Maisons pour Tous sur l’ensemble de la ville permirent de doter ces associations de point d’ancrage au plus près de la population.
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