La santé
Pour Georges Frêche, la santé est un bien précieux ! Surtout celle des autres.
La seule compétence de la Ville de Montpellier dans le domaine de la santé était la gestion du bureau municipal d’hygiène.
Comme dans d’autres domaines, il souhaita rapidement en élargir le propos.
Universitaire, homme du savoir, il apprend pour comprendre et quand il sait il agit. Ses principes de dynamique sont basés sur une conviction. Nous l’avons souvent entendu dire « ce n’est pas ce que l’on dit qui compte c’est ce que l’on fait ».
C’est ce que Georges Frêche a fait dans les domaines de la santé, de la médecine, qui si proches, sont également différents. Il avait pleinement conscience du cercle fondamental interférant du bien-être, du bien-vivre et de la santé, où participent la politique et le social.
Il avait le savoir politique de l’intérêt des organisations collectives urbaines donc de l’urbanisme pour la santé de l’homme. Maire, Président de l’Agglomération, Président de la Région, il fut toujours un acteur efficace pour réunir l’équilibre social, environnemental et humain, le « vivre ensemble ».
Il avait du respect et de l’estime pour les médecins, les soignants, les chercheurs, les universitaires.
Il suivait leurs conseils quand il respectait l’homme et son travail. Il les aidait avec fidélité.
Il avait pleine conscience de la puissance historique et mondiale de la médecine à Montpellier, siège de la plus vieille Université du monde.
Il rappelait toujours sa place civilisatrice par les connections millénaires qu’elle avait établi avec les médecines égyptiennes, mésopotamiennes, perses, grecques, juives, arabes.
Il fut toujours un « entrepreneur » dans la santé et la médecine.
Il eut des compagnons très fidèles dans ce domaine, d’abord le professeur André Lévy, compagnon politique du premier jour, et dès 1980, le Professeur Jean-Louis Lamarque. Tous deux élus avec lui, conseillers, acteurs et responsables, il assuma toujours directement ou par délégation de ses très proches, toutes les missions politiques qui lui étaient dévolues. Dans les conseils d’administration d’organismes de santé publique et plus particulièrement celui du CHRU de Montpellier, qu’il présidera de 1977 à 2004, le Maire de la ville en étant le Président de droit.
En 2009, l’évolution du cadre législatif supprimera cette présidence de droit pour une véritable élection au sein du Conseil de Surveillance, réunissant les représentants de l’Etat, des collectivités, de l’Université, du corps médical, des représentants des personnels et des représentants des usagers. Porteur d’une véritable ambition pour le CHRU de Montpellier, mais également pour une mise en réseau des compétences régionales de santé, il présentera sa candidature en qualité de Président de Région et sera élu à l’unanimité.
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