Proximité et solidarité

Une du magazine Montpellier, votre ville - journal d'information municipale - Décembre 1987

Dernière clé de la réussite des actions de Georges Frêche c’est que celles-ci étaient toujours destinées au peuple dont il se sent si proche.

 

Les actions qu’il mène le sont toujours dans l’intérêt général. « Vivre ensemble la ville » est son mot d’ordre. Il ne veut pas d’une ville à deux vitesses.

C’est pourquoi la première ligne de tramway qui rejoint le quartier de la Mosson à Odysseum passera par la place de la Comédie même si sa seule évocation affolait, en son temps commerçants et résidents du cœur de ville. C’est pourquoi les festivals de danse et de musique s’ouvriront largement à tous tant par des prix accessibles que par une grande partie de leur programmation gratuite à Montpellier, dans l’Agglomération et dans la Région. C’est pourquoi il mène une politique de construction de médiathèques, de maisons pour tous, de terrains et bâtiments de sport, de Mairies annexes, de centres sociaux dans les quartiers. Pour tous, Georges Frêche veut l’excellence.

 
Le Stade de la Mosson (ici en 1992 en compagnie de louis Nicollin) accueillera la coupe du Monde de football en 1998

Chaque quartier trouve son identité autour d’équipements sociaux, sportifs, culturels de qualité.

 

Le service public doit être irréprochable et il en vérifie, lui-même, tous les jours sur le terrain, la bonne exécution.

A l’écoute des habitants, il ira à leur rencontre pour comprendre leurs préoccupations, au premier rang desquelles la sécurité, le logement, l’emploi mais aussi il s’enrichira de leurs propositions d’aménagement dans des réunions de quartiers où l’expression citoyenne n’était pas un vain mot.

Georges Frêche répétait souvent que « dans socialisme, il y a social ». Dans ce domaine il innovera souvent. C’est ainsi qu’il ouvre en 1978 la première maison d’accueil en France pour les femmes battues. Il crée, en 1982, le premier service de transports pour les personnes handicapées avec le GIHP. Il construit en 1984, la seule Maison des syndicats construite en France depuis la deuxième guerre mondiale. En moins de 15 ans, il construira 24 écoles nouvelles dans Montpellier. Le taux de logement social passera de 9 à 22%. Les ghettos où s’entassaient gitans et harkis seront détruits et leurs habitants dignement réinstallés. Les cités insalubres Bernard Délicieux, Verrerie basse, les cités Washington et Fulcrand, seront rasées et leurs habitants relogés.

Durant les 33 ans de son mandat de Président de l’Agglomération (1977-2010), il appliquera la même règle et témoignera des mêmes préoccupations, faisant la démonstration d’une intercommunalité partagée et aboutie.

Seuls les intérêts personnels, partisans et politiciens de certains empêcheront Georges Frêche de mener à bien son grand projet d’une Métropole régionale élargie, capable de répondre aux défis économiques actuels.

 
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