Le premier Bureau de Développement Economique de France

Jusqu’alors le développement économique relevait uniquement de l’Etat et plus accessoirement des Chambres de Commerce.

 

Face à la montée du chômage, Georges Frêche estime que la Ville ne peut se désintéresser du sort de ses habitants.

Hormis l’aménagement du littoral par la Mission Racine dans les années 60, le Languedoc-Roussillon est un grand oublié des stratégies de l’Etat. Le constat établi, il ne cessera de rappeler « nous devons compter sur nos propres forces ».

Dès 1978, il crée, auprès du District Urbain de l’Agglomération de Montpellier (auquel succèdera plus tard Montpellier Agglomération), un Bureau de Développement Economique. Il en fait l’annonce au cours d’un colloque à l’université Paris Dauphine, organisé au mois de mai de la même année, sur le thème : « Les collectivités territoriales et le champ économique ».

 

Pour la gauche, il faut être en opposition à l’Etat et lui laisser porter la responsabilité du chômage.

 

Malgré ce, Georges Frêche persiste.

La première mission de ce Bureau de Développement Economique consiste, à partir d’une étude sur les fonctions économiques de la ville (santé, services, université…) à rechercher les potentialités dans lesquelles pourrait s’inscrire une prospection industrielle sur le plan national et international, appropriée à l’accueil des entreprises en quête de lieu d’implantation.

La deuxième concerne la gestion, non plus de zones industrielles, mais bien davantage celle de véritables parcs d’activités selon un modèle que Georges Frêche n’abandonnera plus.

Les premiers résultats ne se font pas attendre : Euroceral, Bristol…

 
  « Ce sont les chefs d’entreprises qui créent la richesse » >>