Environnement

il se dota, en qualité d’aménageur de l’environnement, d’outils performants afin de développer de bonnes pratiques, nécessaires à la pérennité d’un environnement où il fait bon vivre.

Plutôt que des discours emphatiques, Georges Frêche porta avec passion la protection de l’environnement en actes conséquents. Bien avant la montée de la conscience écologique, et des mouvements politiques subséquents, il se dota, en qualité d’aménageur de l’environnement, d’outils performants afin de développer de bonnes pratiques, nécessaires à la pérennité d’un environnement où il fait bon vivre.

 

Au cours de tous ses mandats à Montpellier, dans l’Agglomération puis à la Région un fil rouge a toujours conduit l’action de Georges Frêche : préserver, valoriser l’environnement, pour conserver son caractère précieux et l’inscrire dans une qualité durable. « Les communes, les départements, les régions doivent devenir autant de laboratoires de l’écologie pratique appliquée au quotidien ». (1)

Bien avant l’émergence du concept du développement durable, consacré par la Conférence de Rio de Janeiro en 1992, Georges Frêche a su conjuguer développement urbain et préservation de l’environnement afin d’offrir aux habitants du territoire dont il avait la responsabilité, mais également aux générations futures, un vivre ensemble harmonieux. Sans attendre les effets de mode, il avait compris que l’environnement est un tout, que sans maîtrise de l’eau, sans maîtrise des transports, sans investissements lourds quant à l’assainissement, sans la protection du littoral, sans jugulation de la spéculation foncière, sans création de zones refuges dans le périurbain, toutes ses réalisations seraient vaines.

 

Plutôt que des discours incantatoires pétris de bonnes intentions, Georges Frêche en matière d’environnement a toujours privilégié l’action et les réalisations.

 

C’est ainsi qu’en décembre 1977, le jeune maire nouvellement élu, député de la 1ère circonscription organise en tant que Président du Conseil de Rivage méditerranéen sur la plage du Petit Travers une manifestation dont l’objectif est de revendiquer la liberté d’accès à la plage aux héraultais, car des projets de spéculation foncière étaient en gestation.

Georges Frêche avait très tôt compris que le développement qu’il augurait pour Montpellier dépendait d’un aménagement harmonieux de notre littoral méditerranéen.

Elu en 1977, il fut à la présidence du très jeune Conseil du Rivage de l’établissement public national, crée en 1975, et qui décide les projets d’acquisition du Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres. Il occupera ce poste jusqu’en 1986 et peut s’enorgueillir de sa participation à l’acquisition du lido de Sète, des Aresquiers, et du Petit Travers.

 

Georges Frêche n’eut de cesse que d’anticiper qualitativement l’aménagement de ce territoire qu’il ressentait comme une terre de croissance.

 

En effet, Montpellier, et particulièrement son agglomération connaissent un formidable boum démographique. Pour y faire face et préserver la qualité de vie des habitants, il fallut relever plusieurs défis. Il était impérieux de structurer l’espace, se doter de structure d’assainissement performantes, disposer d’eau en quantité, se prémunir des inondations, se doter d’un réseau de transports conséquent et traiter le problème des ordures ménagères. On peut dire que Georges Frêche a relevé la plupart de ces défis avec succès.

 
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(1) : Georges Frêche, la France Ligotée. Ed Belfond- 1990