Le sport vecteur d'épanouissement individuel
Dès 1977, ses premières décisions municipales témoignent de cette volonté : création du parcours de santé de Montmaur en 1978, ouverture des piscines municipales aux personnes handicapées (1979), création du Centre Municipal d’Evaluation de la Condition Physique (1980).
De telles mesures, totalement novatrices au plan national à cette époque, portent avec force le « mieux vivre ensemble » dont il rêvait pour la cité.
Sur la lancée, ce sont les parcours de santé de la Rauze, du lac des Garrigues ou encore de Grammont qui offriront, aux quatre coins de la ville, un nouvel art de vivre en un temps où l’on ignorait tout des vertus de l’entretien corporel à tous les âges.
« Place aux sports » consacrera cette politique et lui donnera une résonance internationale.
Pensez donc ! Une ville organise dans tous les quartiers des « places aux sports », sous forme de terrains aménagés, où chaque habitant qui le souhaite peut trouver des animateurs sportifs municipaux pour leur prodiguer les bons conseils d’une pratique adaptée de l’activité physique et d’un suivi médical auprès du Centre Municipal d’Evaluation Physique pour prévenir tout risque éventuel.
Ce dispositif sera accompagné, sur des temps déterminés (vacances scolaires…), par les sportifs de haut niveau des grands clubs sportifs de la ville. Liés par convention, ces clubs devaient en effet, en contrepartie des subventions allouées, mettre leurs sportifs d’élite à disposition de ces « places aux sports ».
Tous les enfants des quartiers se souviendront longtemps de ces contacts rapprochés avec leurs idoles des stades qui avaient pour nom, Cantona, Valderama ou Julio Cesar.
« Place aux sports » à Montpellier, c’est les déhanchements télévisuels de « Véronique et Davina » avant la lettre et la mode des salles de remise en forme et de body building, avec vingt ans d’avance.
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