« L'eau de source pour nos enfants »

Georges Frêche considérait qu’une commune devait maîtriser l’eau car il pressentait que les pays du pourtour méditerranéen seraient confrontés à sa raréfaction. Lorsqu’il devient maire, la commune était alimentée par le Bas-Rhône.

 

Dès novembre 1979, le professeur Avias, géographe éminent, lui présenta l’hypothèse d’un gisement, sous la source du Lez, contenant une réserve pour 400.000 habitants.

Malgré l’opposition des communes du Nord de Montpellier, malgré des débats violents, des combats juridiques, l’Etat refuse toute idée d’utilisation de cette réserve aquifère.

Il décide de lancer des travaux pour déterminer les capacités de cette réserve, un forage est pratiqué sans déclaration d’utilité publique, et donc sans autorisation préfectorale.

Les travaux de forage sont réalisés malgré le contrôle de deux hélicoptères de la Gendarmerie.
Le désir d’autonomie de Georges Frêche, pour la ressource en eau, et ce au bénéfice de la capitale régionale, est plus fort puisqu’effectivement, une usine est construite à 70 mètres sous terre afin de gérer le pompage des eaux.
En 1988, il lance le «  plan vert » pour aménager les rivières, le Lez et la Mosson afin de rétablir le libre écoulement des eaux.

 
Georges Frêche lors de l'instance de concertation du projet Aqua Domitia

Au niveau régional, la préoccupation est la même, et se décline par la mise en œuvre d’un programme régional de préservation des réserves naturelles et d’approvisionnement en eau. Il participe au contrat de rivières et lance le projet Aqua Domitia.

 

De quoi s'agit-il ?

Ce projet vise à mettre à la disposition, grâce à une canalisation enterrée, des territoires situés entre Montpellier et le littoral audois une deuxième ressource en eau (l'eau provenant du fleuve Rhône) pour sécuriser leur alimentation.

Grâce à l’excellence de sa recherche (600 chercheurs en Languedoc-Roussillon), des entreprises innovantes implantées dans son territoire, le pôle Eau à vocation mondiale, labellisé par l’État le 11 mai 2010 est basé à Montpellier, il couvre les régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et PACA.

Deux types de missions sont dévolues au pôle Eau basé à Montpellier : la coordination des actions conçues par les pôles Eau français (pôle Dream en région Centre et pôle Alsace-Lorraine), et le rayonnement des savoir-faire de la France dans le domaine de l’eau à l’international. Le pôle Eau à vocation mondiale s’appuie sur une démarche industrielle structurée de longue date, notamment en région Languedoc-Roussillon, au sein du groupement d’entreprises Swelia qui regroupe aujourd’hui plus de 80 entreprises. Il intègre autant les majors des technologies et services liés à l’eau (Véolia, GDF SUEZ et Saur-Séché Environnement), que des entreprises innovantes suivies par le BIC (Business and Innovation Centre) de Montpellier Agglomération. 

Avec le soutien et l'adhésion d'autres grands groupes (Egis Eau, BRL, IBM, Nestlé Waters, Danone, etc.) et de l’ensemble des PME/PMI de la filière (plus de 400 entreprises), ce pôle représente une force industrielle unique en Europe.

Il s'appuie également sur la présence, dans son périmètre, des principaux établissements de formation supérieure et de recherche (dont Agro ParisTech-ENGREF,  BRGM, Cemagref, CNRS, Cirad, Ecole des Mines d’Alès,  Ecole Nationale Supérieure de  Chimie de Montpellier, INRA, IRD, SupAgroMontpellier ainsi que Polytech’, Université Montpellier 2). Une grande fierté pour Georges Frêche.

 
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